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dimanche 25 décembre 2022

Dimanche des Saints Ancêtres

 

Homélie de père Thomas de bienheureuse mémoire


Evangile : Luc 14, 16 – 24

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amen.

Frères et sœurs bien aimés, nous venons d’entendre le Seigneur nous raconter une petite histoire. Tous les enfants aiment les petites histoires. Mais, lorsqu’ils deviennent adultes, ils en sourient et disent « ce n’était qu’une petite histoire ». Et pourtant, par cette petite histoire, le Seigneur veut, d’une façon très claire, très ferme et très explicite nous avertir de la chose suivante : Il a organisé une fête.

La première fête que le Seigneur a organisée pour l’être humain est la création du monde et l’être humain l’a gâchée et gaspillée. Mais, et parce que le Seigneur a continué à aimer l’homme, Il a organisé une autre fête près de la Croix de Son Fils. Une fête plus belle encore, une fête plus joyeuse et plus glorieuse encore. Il l’appelle une noce. Et nous y sommes tous invités. Chacun de nous a reçu une invitation à se rendre à la porte du Royaume pour célébrer la fête avec le Christ et avec les anges.

Mais nous nous laissons si facilement abuser par les fêtes de la terre. Nous avons acheté une maison ou une nouvelle voiture. Nous venons de nous marier et notre femme demande toute notre attention. Et nous avons encore des enfants dont il faut s’occuper. Bref, nous avons toutes sortes de bonnes raisons pour dire : « Excuses moi, mais je n’ai vraiment pas le temps maintenant ».

Nous pouvons-nous nous demander si nous faisons vraiment une fête des offices de l’Eglise ? Nous chantons quelque chose, nous prions quelque chose et c’est tout ; nous manquons en nous-mêmes la joie de la fête. Mais si le serviteur est parfois fatigué d’inviter, cela ne veut pas dire que la fête ne continue pas. Car, il ne s’agit pas du serviteur, il s’agit de la fête du Seigneur.

Chaque dimanche est une invitation, une préparation à la fête finale du Seigneur.

Chaque dimanche doit, pour nous, être une fête, une préparation à la grande fête, à la fête éternelle, à la fête glorieuse que le Christ lui-même présidera.

Le dimanche n’est pas un jour où je dois aller à l’église, c’est un jour où je peux me préparer pour la fête éternelle. Chaque Liturgie doit être une fête. Cela ne veut pas dire que nous devons nous mettre à sauter et à danser dans l’église, mais notre cœur doit sauter et danser dans l’attente de cette fête éternelle.

Et le Christ veut aller plus loin encore. Il veut faire son palais de notre cœur. Il veut habiter là où sont nos pensées les plus intimes. Il veut combler nos désirs les plus profonds et Lui seul peut le faire. Car Il est le seul à connaître nos aspirations les plus intimes et le seul capable de les combler.

Le serviteur vous invite. Il vous appelle aux coins de rue de votre cœur afin d’en ouvrir toutes grandes les portes pour qu’y entre le Roi de Gloire.

 

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