Calendrier liturgique, Homélies, Galerie Photo, vie saint Milutin tropaire kondakion, blogs

mercredi 22 août 2018

Saint Ambroise d'Optino




Saint Ambroise d'Optino (1812-1891), Il est tres probablement le starets ayant inspiré à Dostoïevski la figure du célèbre Zosime dans son roman "les frères Karamazov".

Conseils pratiques pour la paix intérieure, contre la tristesse et le désespoir, sur l'efficacité de la lecture de l'évangile et de la prière de Jesus :


"Quand tu es troublé, lis l'évangile à voix basse, en sorte que tes oreilles entendent ce qui est lu. Lis , même si tu ne comprends rien. Les paroles de l'Esprit Saint chasseront la tristesse de l'ennemi."


 Il t'arrive parfois d'être faible, me dis-tu, au point d'être lâche et parfois même au point d'en désespérer. Sache que ce sont les deux principales ruses de l'ennemi : Attaquer les croyants par l'orgueil et la vaine gloire, ou alors par la lâcheté et le désespoir. (...) Parfois tu entretiens la pensée qu'il faut te dresser virilement contre les ennemis, et tu me demandes si c'est une bonne chose. Non. Les affronter, méchants et intelligents qu'ils sont n'est pas pour nous. Le plus sûr, c'est d'avoir toujours recours humblement à l'aide de Dieu et à son intercession, en implorant le secours du Seigneur Lui-même et de sa Mère très pure, comme le conseille saint Jean Climaque : "repousse tes ennemis avec le nom de Jésus."

"Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pêcheur !"



jeudi 16 août 2018

Saint Jean de Cronstadt, Paroles...




  Comme une mère apprend à marcher à son enfant, le Seigneur nous apprend à avoir une foi vivante.
La mère met son enfant debout, le laisse un instant, et puis lui dit de venir à elle. L'enfant quand sa mère l'a quitté, pleure ; il veut aller la rejoindre, mais il n'ose pas avancer le pied, il essaie de marcher, fait un pas, et tombe.
  C'est de la même manière que le Seigneur apprend au chrétien à avoir foi en Lui. ( Car la foi est une marche)
..........

  Plus le cœur est pur, plus il est vaste, et plus il est capable d'accueillir en lui un grand nombre d'amis. Au contraire, plus il est impur, plus il se rétrécit et moins il y a de place en lui pour l'amour, car il est encombré par l'amour propre, et cet amour là est un faux amour. Nous nous aimons dans des objets indignes d'une âme immortelle, dans l'or et l'argent, l'adultère, la débauche et autres choses semblables.
..........

  Ne confond pas l'homme, cette image de Dieu, avec le mal qui est en lui, car le mal est accidentel, c'est un malheur, une maladie, une tromperie du démon ; mais son être véritable - l'image de Dieu- demeure toujours en lui.

mardi 14 août 2018

Saint Nicetas Stethatos, paroles



  "Chez ceux qui combattent, tout abandon par Dieu provient Habituellement de la vaine gloire, de la condamnation du prochain et de la suffisance dans les vertus. Si l'une de ces choses vient à s'approcher de leur âme, elle provoque leur abandon par Dieu. Et ils n'echapperont pas au juste jugement de leur faute, tant que rejettant la faute qui précède l'abandon, ils ne se seront pas réfugiés dans les hauteurs de l'humilité...."

  "N'imagine pas que tu puisses te libérer des passions et echapper à la souillure des pensées passionnées qui les suivent, si tu portes encore l'arogance et l'enflure dans les vertus. Car tu ne verras pas la demeure de la paix dans la bonté des pensées, tu n'entreras pas avec joie dans le temple de l'amour, en toute simplicité et sérénité de coeur, tant que tu te confieras en toi-même et en tes oeuvres..."

  "L'impureté de coeur et la souillure de l'âme ne vient pas seulement de ce qu'on ne s'est pas gardé de toutes pensées passionnées. Elles viennent aussi de la suffisance où nous conduisent tant d'actions droites, de l'orgueil que nous tirons des vertus, dans la présomption où nous portent la sagesse et la connaissance de Dieu, des reproches que nous faisons à ceux des frères qui sont nonchalants et négligeants. La parabole du pharisien et du publicain le dit clairement..."

lundi 13 août 2018

Sainte Sophie de Kleisoura (vidéo)


Rencontre avec le starets Thaddee (vidéo)







Saint Dorothé de Gaza, parole


Saint Dorothée de Gaza disait :
Quand Dieu créa l'homme, il déposa en lui un germe divin, une sorte de faculté plus vive et lumineuse comme l'étincelle, pour éclairer l'esprit et lui faire discerner le bien du mal. C'est ce qu'on appelle la conscience, qui est la loi naturelle, elle est représentée, selon les Pères, par les puits que creusa Jacob et que comblèrent les philistins (gen 26:15). C'est en se conformant à cette loi de la conscience que tous les patriarches et tous les saints avant la loi écrite ont été agréable à Dieu. Mais les hommes l'ayant progressivement enfouie et foulée aux pieds par leur péchés, il nous fallut la loi écrite, il nous fallut les saints prophètes, il nous fallut même la venue de notre Seigneur Jésus-Christ pour la remettre au jour et la réveiller, pour ranimer par la pratique de ses saints commandements cette étincelle ensevelie. Il est donc désormais en notre pouvoir, soit de l'ensevelir à nouveau, soit de la laisser briller et nous éclairer, si nous lui obéissons. Si, en effet, notre conscience nous dit de faire telle chose et que nous la méprisons, si elle parle de nouveau et que nous ne faisons pas ce qu'elle dit, persistant à la fouler aux pieds, nous finissons par l'ensevelir, et la charge qui pèse sur elle l’empêche désormais de nous parler clairement. Mais telle une lampe dont la clarté est troublée par des impuretés, elle commence à nous faire voir les choses plus confusément, pour ainsi dire plus obscurément ; et de même que dans une eau bourbeuse nul ne peut reconnaitre son visage, nous en arrivons progressivement à ne plus percevoir la voix de notre conscience, au point de croire presque que nous n'en avons plus. Il n'est personne pourtant qui en soit privé, car nous l'avons dit déjà, c'est quelque chose de divin qui ne meurt jamais ; elle nous rappelle sans cesse le devoir, mais c'est nous qui ne l'entendons plus, comme je l'ai dit, pour l'avoir méprisée et foulée aux pieds."

Rencontre avec saint Justin de Tchélié



                                                   Rencontre avec saint Justien de Tchélié

SOURCE
Komnen Becirovic avec le père Justin Popović
 dans le monastère Theil, en été 1976.
 (Photo: hiéromoine Amphilochie Radovitch)
J'étais étudiant à la Faculté des Lettres de Belgrade, à la fin des années cinquante, lorsque j'entendis parler pour la première fois du père Justin. On racontait alors que le professeur de théologie Justin Popovitch était certes notre meilleur connaisseur de Dostoïevski mais que, à force de s'en pénétrer, il était devenu fou et vivait confiné sur l'ordre du patriarche, dans quelque monastère de Serbie. Il fallait donc se méfier des aspects et des interprétations néfastes de l'œuvre de Dostoïevski, d'autant plus qu'il existait un moyen sur et infaillible pour l'approcher, la doctrine marxiste, dont nous étions bon gré malgré des adeptes. Quant au père Justin, victime, croyais-je, du génie de Dostoïevski, il allait se confondre désormais dans mon imagination avec les héros de celui-ci. Je finissais bientôt mes études et partais à l'étranger où, après bien du temps et des changements intervenus en moi, je devais appren­dre la vérité sur le père Justin et cesser de croire à la fable de sa folie. Néanmoins, mes connaissances en demeurèrent étroites jusqu'au moment où, à la fin de 1974, je rencontrai à Paris le hiéromoine Amphilochie Radovitch. Originaires tous deux de la région de la Moratcha, dans le Monté­négro central, nous étions camarades de classe tout au début des années cinquante dans l'enceinte du monastère Matcha dont les bâtiments annexes avaient été transformés par le pouvoir communiste en école, en bureaux de l'administration et en caserne de la milice locale. A l'époque l'athéisme faisait tellement rage que la célèbre laure, fondation pieuse du prince Stéphane Némanitch de 1252, au bord de la Moratcha, dédiée à l'Assomption de la Vierge, échappa de justesse à la destruction par le feu.