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lundi 16 mars 2020

Méditation sur " L'Eglise : Porte des brebis "...





L’Eglise : Porte des brebis.

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, amen.

Je crois en l’Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique. (prière du Crédo).  

Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre, le Ciel, c’est à dire « l’Eglise céleste », comme lieu spirituel pour l’humanité crée en Adam, et la Terre, c’est à dire « l’Eglise terrestre », comme lieu d’incarnation de la vie divine pour l’humanité à venir. Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance », et nous répondons « que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », peut-il exister sur terre quelque chose qui n’aurait pas d’abord son origine au Ciel ? L’Eglise n’est-elle pas le « Corps et la Tête du Christ » sur la terre comme au ciel ? Le Seigneur n’est-IL pas le même sur terre comme au ciel, n’est-IL pas celui qui « récapitule tout et a tout accompli » ? Le Ciel, c’est à dire l’Eglise céleste se révèle dans l’esprit de l’homme, et l’esprit de l’homme par la grâce divine transmet cette contemplation à l’Eglise terrestre, c’est à dire le corps de l’homme, selon cette parole divino-humaine, « nous formons un seul corps en Christ » (Ro. 12, 5). C’est pourquoi nous pouvons confesser avec foi de manière prophétique :
Je crois en l’Eglise, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.
Dieu appela Adam : « Où es-tu ? L’homme répondit, j’ai entendu ton pas dans le jardin, j’ai eu peur car je suis nu et je me suis caché ».(Genèse 3, 9-10). Les schismes entre l’Orient et l’Occident Chrétien et qui crucifient l’Eglise, sont toujours un séisme dans l’Eglise actuelle, et restent encore marqués comme une conséquence lointaine du schisme originel apparu dans « l’Eglise Paradis » qui par la séduction satanique, la désobéissance de nos Ancêtres, a provoqué la rupture de l’union, entre Adam et Dieu, entre Adam et Eve, entre Adam et la Création. 

« Dieu appela du milieu du buisson et dit : Moïse ! Moïse ! Et Moïse répondit : me voici ! » (Exode : 3, 4 à 6). Le don de la Thorah à Moïse avait pour but de remettre l’humanité dans le chemin de Dieu, après la chute adamique et de préparer l’avènement du Messie, mais « l’adoration du veau d’or », a provoqué à nouveau dans l’humanité,  une nouvelle rupture entre Dieu, l’homme et la Synagogue.
« Mais au milieu de vous, il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas » (Jean : 1, 26 à 27). Cette parole de Jean, ouvre une perspective spirituelle et prophétique, car en vérité, elle annonce le mystère des rerouvailles entre les « Personnes divines et la personne humaine », ce « quelqu’Un » au milieu de nous est « notre Dieu le Christ », que l’Eglise seule à vocation de révéler à l’humanité.
« André, frère de Simon-Pierre dit :Rabbi, où demeures-tu ? Jésus leur répondit : Venez et voyez, ils allèrent et virent où IL demeurait, et ils restèrent auprès de Lui ce jours-là » (Jean : 1, 40 à 41). « Venez et voyez », dit le Seigneur de gloire éternelle, Lui notre Saint Christ, cette parole ne pénètre t’elle pas notre cœur, ne devrions-nous pas la méditer dans notre cœur, à l’image de Marie qui « méditait toutes ces choses dans son cœur » ? Adam, venait vers Dieu et voyait Dieu dans le Paradis, c’est à revivre cette expérience dans l’Eglise, que le Seigneur nous invite à travers l’apôtre André, en disant à chacun et chacune d’entre-nous : « viens et vois ». 
L’Eglise est le signe de l’amour de Dieu notre Père pour l’humanité, elle a été crée comme une icône du Paradis pour réunir à nouveau l’homme avec Dieu et reprendre le dialogue spirituel interrompu par Adam et Eve après leur chute. Adam était le premier « théodidacte de l’humanité », c’est à dire enseigné directement par Dieu à travers le Verbe et l’Esprit, il avait une sagesse spirituelle inestimable, mais il lui a manqué l’essentiel, qui est la mise en pratique de cette sagesse, selon la vonté divine.
L’Eglise a entre autres, la vocation de remetttre au centre de l’existence, la parole divino-humaine et de  révéler « Celui » qui a parlé avec Adam dans le Paradis, avec Moïse dans le « buisson ardent » et avec André « face à face », de révéler le Christ à tous ceux qui cherchent « Celui » qu’ils ne connaissent pas et qui pourtant habite en eux. L’Eglise est l’espace sacré dans lequel, il est possible de recevoir le don de la théologie véritable, dans sa réalité théorique et pratique. La théologie comme don vivifiant est donné à travers notre œuvre commune, la concélébration liturgique et eucharistique.
Le Christ est « l’alpha et l’oméga » que nous ne pouvons pas connaître en esprit et en vérité par nos seules forces humaines, seule l’Eglise peut nous le rendre accessible avec plénitude. De même, nous ne nous connaissons pas dans notre véritable réalité, nous ne sommes pas les créateurs de nous-mêmes, mais Dieu a donné à l’Eglise la grâce de nous transmettre à nouveau la « sagesse créatrice avec laquelle, IL a créé l’homme et toute la Création ». 
Il est impossible de recevoir, de comprendre et de réaliser « ce en quoi je ne crois pas », et ce manque de foi empêche que puisse s’accomplir avec plénitude la parole de saint Athanase « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne dieu ». C’est pourquoi, il nous est nécessaire d’être là dans notre sainte Eglise orthodoxe où Dieu a déposé son œuvre divine, la « personne humaine » créée dans l’amour, la beauté et la vérité, elle est le nouveau paradis, très aimé de Dieu. L’Eglise est cette perle précieuse que Dieu désire offrir à l’humanité, elle est appelée à devenir ce qui est prophétisé dans  l’Apocalypse, par cette vision : « Je vis un nouveau ciel et une terre nouvelle ».
Le « Paradis et le Buisson ardent » sont entre autres les premières préfigurations de ce qui deviendra l’Eglise du Christ, et dont Adam et Moïse étaient les premiers pasteurs bénis par Dieu pour guider l’humanité et cultiver la création divine. C’est l’héritage spirituel que nous avons reçu de Dieu, dont nous sommes pleinement responsables et que nous devons transmettre sans aucune hérésie à nos enfants. 
Prions donc le Seigneur de nous accorder grâce sur grâce, d’illuminer notre esprit, de purifier notre cœur, de nous sanctifier afin que nous gardions en mémoire éternelle les dons de l’Esprit de Dieu et l’attitude sainte et humble d’Adam, de Moïse et d’André.  Demandons à Dieu, selon l’enseignement biblique, de recevoir « la sagesse qui dansait devant la Face de Dieu en laquelle le Père Céleste se réjouissait en la contemplant », cette sagesse qui est pour nous, Celui dont le Père lui-même témoigne dans l’Evangile en disant « Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-le ». 
Adam notre ancêtre se cache devant Dieu, car il est nu, Moïse se voile le visage prosterné devant la gloire divine, André frère de Simon-Pierre conduit par l’Esprit Saint contemple la Face de Dieu dans le visage du Christ et le Maître très saint baisse son regard devant une femme accusée d’adultère par les hypocrites, pour rappeler à l’Eglise qu’elle doit être humble, pardonner et non juger. Frémissement ineffable de l’amour divin devant sa créature, indicible humilité du Dieu-Homme, présence de Dieu au milieu des hommes, dans l’Eglise et dans Sa création. 
L’Eglise comme expérience spirituelle et personnelle, demande donc un désir de Dieu, de la créativité religieuse, un esprit prophétique, une communion ecclésiale, car dit l’apôtre Paul « il est grand le mystère du Christ et de l’Eglise ». 
La contemplation du mystère de l’Eglise est une réalité vitale pour nous Chrétiens orthodoxes, parce qu’elle est aussi notre propre mystère, mystère qui peut engendrer tout homme et toute femme de bonne volonté, à l’accomplissement de sa vie et de son être en Christ, par la grâce divine déposée comme un don inestimable dans la sainte Eglise. 
Dieu est Vivant et Vivifiant et l’Eglise est le lieu unique de la vie en Dieu donnée à tout baptisé au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Entrer et célébrer dans l’Eglise est donc pour nous, un acte divino-humain qui nous rend co-participants par la vie liturgique avec la Cour Céleste, c’est à dire, la Divine Trinité, Marie, les Saints et les Anges. 
La sainteté de Dieu sanctifie l’Eglise et tous ceux qui y pénètrent avec « crainte de Dieu, foi et amour », venir dans l’Eglise est la grâce des grâces qui surpasse dans ce monde tout ce que l’humanité passée, présente et à venir, pourrait désirer, penser, dire ou faire. Pourquoi ? Parce que l’Eglise est éternelle en Dieu et que ce monde passera avec tout ce qu’il contient, car nous rappelle saint Paul : « tout passera, sauf la foi, l’espérance et l’amour, et l’amour est le plus précieux des dons divins ».
Que signifie ici la « crainte de Dieu » ? Cela signifie que l’homme se trouve en face de l’absolue sainteté divine et qu’il le ressent, il entre dans un état d’adoration sacré devant le mystère divin, il pressent que c’est aussi quelque chose de son propre mystère qui commence à lui être révélé.
Que signifie ici « avec foi » ? Cela signifie, que l’homme commence à croire et à expérimenter dans son cœur, que Dieu existe et qu’il peut le rencontrer, que Dieu ne l’abandonnera jamais, selon cette parole biblique « si ton père ou ta mère t’abandonne, Moi ton Dieu, Je ne t’abandonnerais jamais ». 
Que signifie ici « avec amour » ? Cela signifie que je peux cesser de résister à la grâce divine, que je peux me laisser aimer sans crainte et poser ma tête sur le cœur du Seigneur Jésus comme l’a fait Jean le théologien, car je commence à comprendre que par vocation et filaition spirituelle « je suis fils ou fille, héritier ou héritière du Père Céleste et du Royaume de Dieu », que l’Eglise est porteuse de cet amour divin pour l’humanité. L’Eglise sera enceinte et dans les douleurs de l’enfantement jusqu’au retour du Seigneur de gloire, parce qu’elle désire ardemment engendré des christs, icônes vivantes, saintes et véridiques du Christ Unique.
L’Eglise est au cœur du monde, elle est le cœur du monde, elle contient le monde et elle transcende le monde, elle reste inaccessible à la seule pensée rationnelle, philosophique ou scientifique, mais elle se donne pleinement dans « l’amour et la vérité » révélée par notre Seigneur. L’Eglise est le fruit saint et sacré des fiancailles entre Dieu et l’humanité, elle est l’épouse du Christ et le trône de l’Esprit Saint, Corps du Christ et notre corps ecclésial selon cette parole de l’Apôtre Paul : « ne savez-vous pas que vous êtes le temple de  l’Esprit Saint ? » 
L’Eglise dans ce monde est une icône de L’Eglise céleste, construite non d’après la seule vision humaine limitée, mais façonnée par « l’amour du Père et de Ses mains saintes, pures et immaculées que sont le Verbe et L’Esprit ». Si l’homme et la Création ont été crées à l’origine par la seule Divine Trinité, l’Eglise est le fruit divino-humain façonnée par l’œuvre commune de Dieu et de l’homme.
Il est déposé par l’Esprit Saint dans tout homme et toute femme qui naît dans ce monde, une économie spirituelle qui peut lui permettre d’aller librement vers la réalisation parfaite de sa vocation qui est la sainteté, la transfiguration et la déification, afin de s’unir à la Divine Trinité, et de s’entendre dire cette parole du Seigneur « Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis ».
Si l’homme et le chrétien en particulier ont vocation d’être témoin de Dieu, l’homme est aussi témoin de lui-même et par là de toute l’humanité, puisque la « nature humaine est consubtantielle » à toute l’humanité. Il n’y a qu’un seul « corps-humanité » en Christ dont les chrétiens ont vocation d’être le cœur vivant et vivifiant. 
L’Eglise est la voie étroite et royale, où l’homme apprend à « croître en taille, en grâce et en sagesse devant Dieu et au sein du monde », ascèse qui élague et qui brûle toutes les scories qui aliènent l’homme, et le libère peu à peu de tous les mirages des illusions et mensonges engendrés par le vieil homme en nous et la voracité du monde sans Dieu. 
Dans ce cheminement spirituel avec l’Eglise, tout comme les rois mages et les bergers, nous allons à la rencontre de la Divine Trinité par Jésus-Christ, et acquérons peu à peu le goût de Dieu, qui nous rend aimant, connaissant et vivant, nous devenons des êtres liturgiques et eucharistiques, c’est à dire des « christs » par la grâce divine.
Alors d’étonnements en doutes intérieurs vaincus peut se réaliser, la « bonne nouvelle » qui fait vivre les pauvres en esprit, entendre les sourds et les aveugles spirituels, guérir les infirmes de l’amour et ressusciter les morts sans Dieu. 
Après cette petite introduction, et Dieu bénissant, essayons ensembles de méditer un peu quelques aspects du mystère de l’Eglise, qui en tant que chrétiens nous concerne de manière vitale.
Je crois en l’Eglise :
Il est écrit « je crois, et non nous croyons » c’est une confession personnelle qui m’est demandée mais en communion avec toute la communauté ecclésiale, personne ne peut croire pour moi et encore moins à ma place. La foi est l’énergie spirituelle qui nourrit la conversion du cœur, illumine l’esprit et bénit le corps comme un temple vivant. Cette expression de notre foi concernant l’Eglise procède du même Esprit qui nous permet de dire : « je crois en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit… ». Il est essentiel pour notre vie spirituelle de croire en l’Eglise tout comme nous croyons en Dieu, afin que notre témoignage soit orthodoxe, car nous ne pouvons vivre l’un sans l’autre. 
Nous confessons par l’Eglise une réalité dont le fondement est divin, mystique et spirituel, et cette réalité désire ardemment s’incarner afin que l’humanité puisse recevoir « ce que l’œil n’a pas  vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté dans le cœur de l’homme, mais que Dieu a réservé à ceux qui l’aiment ».
Saint Paul nous dit « que l’amour croit tout, espère tout, ne cherche pas son propre intérêt, pardonne tout », saint Jean nous rappelle que « Dieu est Amour » offert à la libre volonté de l’homme qui le désire. L’Eglise ne s’impose pas non plus, parce qu’elle est la plus belle icône de cet amour divin, accueillir l’amour divin demande une liberté qui se façonne dans la prière personnelle et écclésiale. 
Le premier signe véridique de notre « foi » envers l’Eglise, c’est tout simplement notre présence régulière, aimante et priante, dans la sainte Eglise orthodoxe très aimée de Dieu, car dit saint Paul « la foi sans les œuvres est vaine et stérile ». La grande œuvre religieuse du croyant orthodoxe consiste à construire l’Eglise pour la gloire de Dieu, son salut personnel et celui de l’humanité, car dit saint Irénée de Lyon « la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant », et non l’homme mondain, érudit ou esthète, car seul un homme vivant peut être vivifiant pour lui-même et pour l’autre.
Ce que nous n’avons pas commencé à construire de manière sprituelle et religieuse en ce monde, c’est à dire « l’Eglise et nous comme temple de l’Esprit Saint », comment pourrions-nous l’achever dans le Royaume de Dieu ? Devenir ce que je suis dans le cœur de Dieu, est la grande œuvre proposée par l’Eglise à l’humanité et cette œuvre est aussi le chemin qui mène vers l’éternité, là où « Dieu sera tout en tous ».
L’Eglise est le lieu unique, saint et sacré dans lequel, je peux recevoir la connaissance et la pratique nécessaires, pour me préparer à la vie éternelle. L’apôtre Paul nous rappelle que le « temps est court » et qu’il faut « courir pour décrocher la palme de la victoire spirituelle », et cela dans le stade de ce monde, oui le stade nous signifie qu’il nous faut mener le « bon combat » pour acquérir la grâce divine. 
L’Eglise est une icône véridique du passage que représente la Pâque, en elle, nous pouvons acquérir la sagesse et la pratique du cheminement spirituel, cette « marche vive qui nous éveille à la vie en Dieu » et qui nous montre le « véritable visage de notre vocation humaine ».
L’Eglise orthodoxe accueille l’homme tel qu’il est, là où il se laisse trouver, et ensuite peut commencer la vie spirituelle selon Celui qui a dit : « Je Suis la Voie, la Vérité et la Vie » (Jean : 14, 6). 
Une :
La première qualité que nous confessons est que l’Eglise est une, ce qui est un des Noms de Dieu, ce que nous montre l’inscription « ô ON » dans l’auréole de l’icône, qui entoure et illumine la tête de notre Seigneur. Notre Dieu est « Un et Unique » bien qu’en trois « Personnes », le « Père, le Fils et le Saint Esprit » qui vivent ensemble sans « confusion ni séparation ». 
Il n’existe qu’une seule « Eglise du Christ » dans sa réalité spirituelle, mystique et théologique, bien qu’à travers le monde nous voyons de nombreuses églises qui ont leur propre Tradition cultuelle tant religieuse que liturgique. Cela signifie que l’Eglise « Une » ne l’est pas dans la quantité des formes ecclésiales répandues à travers le monde, mais « l’unité » n’est réelle selon Dieu que dans la « confession orthodoxe de la Foi », reçue comme un dépôt inaltérable par la tradition apostolique dans les saints Conciles œcuméniques. 
De même, n’existe-t’il qu’une « seule humanité », au sein de laquelle vivent et oeuvrent tous les peuples qui habitent notre terre commune, ce qui nous rend unique, c’est notre qualité de « personne » au sens de « l’hypostase » des saints Pères et ce qui nous rends semblable, c’est notre « nature humaine », les deux sont un don de Dieu. 
Le fondement de la confession orthodoxe doit donc être conforme à cette parole reçue dans les Actes des Apôtres : « L’Esprit Saint et nous avons décidé que… », cela signifie que l’Eglise est le fruit du travail de l’Esprit Saint et des hommes, l’Eglise est donc Une dans l’unité de la Foi accueillie et réalisée de manière universelle.
Si donc, l’Eglise est « Une », je dois moi-même devenir « un » avec elle par la grâce de  l’Esprit Saint, car si je me disperse, je perds l’orientation orthodoxe de mon être et de ma vie et je risque d’errer dans le « nomansland mensonger de l’hérésie ». 
Etre « un », ne signifie pas « être isolé » et ne m’empêche pas de réaliser différents désirs existentiels, mais je dois veiller et garder à l’esprit ce qui fait mon unité ou plutôt « Celui » qui seul peut me donner de rester uni avec Lui au quotidien, le Christ notre Dieu.
Le Seigneur nous dit « là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, Je suis au milieu d’eux », pour qu’une communauté ecclésiale puisse se constituer, il faut donc au départ deux ou trois croyants en la Divine Trinité. Ces deux ou trois témoins doivent exister aussi  dans l’homme lui-même, ce sont le « corps, l’âme et l’esprit qui recoivent leur unité dans ce milieu unique qui est le cœur profond de l’homme », cœur qui est en vérité le sanctuaire intérieur dans lequel Dieu se révèle selon Sa volonté. Là au cœur du cœur, qui est l’Autel spirituel de l’homme, est célébrée la Divine Liturgie éternelle et essentielle qui unit « Dieu et l’homme sans séparation ni confusion ». 
L’Eglise du Christ est « une » dans « l’unité » de la foi orthodoxe qui est pour nous, le fondement inébranlable sur lequel chacun et chacune d’entre nous peut se façonner et passer de l’homme psychique à l’homme spirituel, du vieil homme à l’homme nouveau, de l’individu à la personne. 
L’unité et l’unicité de l’Eglise est déjà réalisée parfaitement en Christ « Corps et Tête » de l’Eglise, mais nous les Chrétiens, nous sommes divisés et séparés en une multitude de confessions, comme si nous n’étions pas « temples de l’Unique Esprit Saint ». Si donc, je suis par vocation et volonté divine, temple de l’Esprit, je deviens un être liturgique et responsable de ce que je célèbre en moi, et que peut donc célébrer un Chrétien si ce n’est la Divine Liturgie, qui est le témoignage de la vie des « Personnes Divines », en communion avec l’Eglise,  selon la Parole du Seigneur « Père, qu’ils soient un, comme nous sommes Un… et faites ceci en mémoire de moi ».
L’Eglise par l’enseignement évangélique, nous rappelle que le Seigneur nous dit « vous n’avez qu’un seul Père, celui du ciel…et vous n’avez qu’un seul Maître, le Christ, vous ne pouvez-pas servir Dieu et Mammon », cela signifie que si nous nous disons chrétiens et orthodoxes, nous devons gouverner notre vie et notre existence au Nom de la Divine Trinité et selon la sagesse divine de l’Eglise du Christ.

Sainte :
Lorsque nous entrons dans l’Eglise, Corps du Christ, nous sommes en communion de manière immédiate avec la sainteté de Dieu, avec la présence de Dieu, nous rencontrons Dieu, comme Adam dans le Paradis, et même plus, car non seulement nous lui parlons de manière personnelle et liturgique, mais nous nous nourrissons du saint Corps et du saint Sang de notre Seigneur Jésus-Christ. 
C’est pourquoi le Seigneur Dieu dit ailleurs : « Soyez saints, car moi votre Dieu, Je Suis Saint », que signifie être saint ? Cela signifie d’abord, être pleinement humain, ne rien porter en soi qui soit contraire à la vie, à la beauté et à la vérité naturelle de l’humanité telle que créée par Dieu. 
Etre saint, c’est être revêtu de l’Esprit Saint et des saints vêtements spirituels dont parle saint Paul et qui sont « l’amour, la joie, la paix, la douceur, la maîtrise de soi », en un mot, se revêtir de la « tunique nuptiale » qui nous permet de participer pleinement au banquet mystique et divino-humain qui se fête dans l’Eglise qui est la véritable salle des noces, dont l’unique Epoux est le Christ et dont nous sommes les invités.


L’Eglise est un témoignage et une proclamation incessants de la sainteté divine, en particulier par la célébration de la Divine Liturgie qui unit la Divine Trinité et l’homme en communion avec les chœurs angéliques qui ne cessent de chanter : « Saint ! Saint ! Saint ! Le Seigneur Dieu Tout-Puissant, Celui qui était, qui est et qui vient », de la terre au ciel et du ciel à la terre est louée la Sainteté de Dieu.(Apocalypse. 4, 8).
L’Eglise est Une, Sainte, Catholique, Apostolique, elle possède en plénitude la vie divine déposée de manière potentielle mais réelle en nous, par le baptême au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et vivifiée par la communion au Corps et au Sang du Seigneur Jésus.
La sainteté devient alors accessible dans l’Eglise qui est aussi notre Mère spirituelle, très aimée de notre « Père qui est aux Cieux », puisqu’elle est le Corps et la Tête de son Fils unique, notre Seigneur Jésus-Christ. 
L’Eglise est une icône du Royaume de Dieu, elle contient toutes les grâces et bénédictions divines, qui par l’accomplisssement des commandements évangéliques, nous enmmène vers « Dieu et vers nous-mêmes », pour l’acquisition progressive de la sainteté, qui nous prépare à être couronné selon la promesse divine par la déification à venir, dans le Royaume de Dieu. 
L’Eglise est le signe réel de la présence de l’éternité dans le temps et l’espace de notre monde, elle représente les portes saintes et royales qui nous orientent vers notre destination véritable qui est le Royaume de Dieu.
L’Eglise est cette Mère très aimante, sainte, sage et belle qui nous apprend à nous élever par l’humilité depuis notre humanité jusqu’à la divinité, à unir en nous par la puissance de Dieu, l’image et la  ressemblance avec notre Seigneur Jésus-Christ. 
L’Eglise est cette icône lumineuse et splendide du Royaume céleste, qui a pour vocation d’illuminer les ténèbres de l’humanité et de l’univers, elle resplendit en particulier dans les témoins et astres spirituels que sont nos saints Pères et nos saintes Mères. 


Catholique :
L’Eglise-catholique, au sens « d’universelle » est donc en esprit et en vérité, l’unique « Eglise » répandue à travers le monde, pour y paître l’humanité, à partir d’elle, naissent toutes les « Eglises historiques canoniques » à travers le temps et l’espace, par l’œuvre de l’Esprit Saint avec les hommes et les femmes de bonne volonté. 
Nombreux, très nombreux sont ceux qui en-dehors de l’Eglise et même à l’intérieur, ont des « opinions tranchées » sur l’Eglise, mais la catholicité, c’est à dire, l’orthodoxie de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique, ne peut pas être le fruit de pensées issues de  ruminations inividuelles, non purifiées ni vérifiées par la lumière divine qui a inspiré toute la sagesse théologique, ascétique et religieuse de nos saints Pères. La catholicité de l’Eglise ne peut pas se décréter de l’extérieur, mais uniquement de l’intérieur et selon la parole lue dans les Actes des Apôtres « ils étaient assidus à la prière, partageaient tout et n’avait qu’un seul cœur et un  seul esprit ». 
Les saints Conciles ne sont ni connus, ni médités suffisamment dans l’obéissance à la Tradition de l’Eglise ni en communion avec Celui dont le Christ nous dit « Je vous enverrais le Consolateur, l’Esprit de vérité qui vous enseignera toute chose, vous connaîtrez la vérité et celle-ci vous rendra libre ».
Etre chrétien orthodoxe, c’est croire que l’Eglise est la maison divino-humaine universelle pour tout homme et toute femme de bonne volonté, qui désire la vie en plénitude en la demandant à notre Seigneur qui a dit : « demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ». La question est, « demander à qui et pourquoi ? Chercher où et qui ? Frapper à quelle porte et comment » ? N’est-il pas écrit, « voici que Je me tiens à la porte et que Je frappe, si quelqu’un m’entend et  m’ouvre, Nous entrerons et dînerons avec lui », le Seigneur nous invite à faire la même chose, frapper avec l’Eglise universelle à la porte du Royaume de Dieu par la prière liturgique et à la porte de notre cœur par la prière personnelle. Ne sommes-nous pas déjà exaucés, puisque la Divine Trinité nous ouvre et nous invite au « Festin Céleste » qui est la communion au « Corps et au Sang » de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
La catholicité de l’Eglise, oint les Chrétiens comme co-responsables du devenir de l’humanité et même de toute la création, selon cette parole du Seigneur : « Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde ». (Matthieu : 5, 13 à 14). Notre vocation orthodoxe doit devenir une pâque qui nous fait passer de l’état d’individu à la qualité de personne religieuse et spirituelle, afin que Dieu bénissant, nous puissions retrouver notre humanité profonde et bénir le monde entier. 
L’Eglise est catholique-universelle parce qu’elle est le « Corps du Christ et le salut proposé à toute l’humanité », le Christ Jésus est notre Dieu et l’Homme Universel parfaitement accompli, qui contient en plénitudes toutes les grâces divines, proposées à la liberté humaine. C’est pourquoi, être orthodoxe, c’est vivre de manière à susciter le désir divin au sein du monde, selon la prière de saint Silouane l’athonite, « Seigneur, donne-leur le Saint Esprit, afin que le monde Te connaisse », afin que l’humanité puisse accueillir le mystère de l’Eglise et la Présence de Dieu, selon l’Evangile donné par notre Seigneur Jésus-Christ. 
L’Eglise n’est pas un corps mort soumis à des associations sectaires d’illuminés, aveuglés par des faux sages ignorants qui se croient « clairs-voyants », d’hommes endurcis et sourds à la parole divine mais se disant volontiers « clairs-audiants », n’obéissant qu’à eux-même mais convaincus d’être des « théologiens et des exemples d’humilité ». 
L’Eglise universelle du Christ, unit la catholicité avec l’orthodoxie, si elle réalise la Pâque du Seigneur, comme « véritable paradis divin, comme grotte de la nativité, comme sagesse créatrice divine, comme chambre haute, mystique et spirituelle dans laquelle se célèbre la «  Sainte Cène », comme Golgotha où fût crucifié le Christ, comme tombeau où le Christ fût enseveli, comme lieu de la résurrection du Seigneur, comme passage par la Croix qui est le Sinaï spirituel à partir duquel, le Seigneur est remonté au ciel avec notre nature sauvée, transfigurée et déifiée ». 
L’Eglise universelle est alors, la terre sainte et sacrée, temple divino-humain planté au milieu du monde et dont les racines sont en Dieu, fruit de l’amour, de la sainteté et de la sagesse engendrée par la grâce évangélique dans l’humanité. 


Apostolique :
L’Eglise est aussi le fruit béni, saint et sacré de la Tradition Apostolique, c’est à dire de nos Pères les Apôtres qui ont confessé et témoigné par leur vie, leurs œuvres pieuses et parfois par le martyre, que Jésus est le Fils de Dieu et Dieu lui-même. Nous sommes les enfants spirituels légitimes de nos saints pères et saintes mères si à notre tour, nous confessons et vivons selon la véritable foi orthodoxe, et si nous la transmettons comme notre héritage le plus saint et le plus précieux à nos enfants. 
L’Eglise apostolique est le sceau divino-humain de l’accomplissement théologique, spirituel, liturgique et religieux qui couronne la volonté divine pour l’humanité, cette Tradition des Apôtres est si nécessaire et précieuse, que saint Paul nous dit : « que même si un ange nous apparaissait pour nous annoncer un autre Evangile » que celui que nous avons reçu de l’Esprit Saint à travers les Apôtres dans l’Eglise, nous devrions le refuser. (Galates : 1, 8 0 10).
N’est-il pas extraordinaire que l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Vérité, le Consolateur, accepte et encourage même le croyant à éprouver ce que l’Eglise transmet à l’humanité, c’est le charisme qui a été donné par Dieu aux saints Apôtres et aux Evêques, sans leur bénédiction devant Dieu, l’Eglise n’est plus l’Eglise du Christ mais devient le lieu de toutes les hérésies possibles.
Etre orthodoxe, « c’est le devenir », être baptisé ne suffit pas, il nous faut cultiver à la « sueur de notre front » la bonne ascèse pour retrouver la ressemblance avec le Christ, existe-t-il en ce monde une réalité supérieure ou qui serait préférable que notre vocation orthodoxe, car en vérité, il est absolument illusoire de penser qu’il est possible de devenir orthodoxe en-dehors de l’Eglise. 
Vivre en-dehors de l’Eglise et être orthodoxe est aussi impossible que de prétendre vivre sans son corps, si notre corps nous est totalement indispensable pour le temps de notre existence dans ce monde, combien plus aurons-nous besoin de notre corps spiritualisé et sanctifié pour vivre dans l’éternité du Royaume de Dieu. 
Etre orthodoxe en–dehors de la vie de l’Eglise est aussi impossible que de confondre l’hérésie avec la vérité absolue révélée, si la théologie orthodoxe ne me nourrit pas dans ma vie quotidienne, je me trouve amputé de l’essentiel pour moi qui est la communion avec la vie des « Personnes Divines ». 
Venons donc dans l’Eglise, nous pourrons y rencontrer la Cour Céleste et surtout notre Frère et notre Sœur en Christ, car comme dit l’Ecriture Sainte « Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble ». L’Eglise est totalement à l’opposé de tout égoïsme et de toute attitude égocentrée sur soi-même, de tout désir de posséder pour posséder, elle ne bénit pas le « paraitre et l’avoir » au détriment de l’être, c’est pourquoi, le Seigneur nous dit « à quoi sert-il à l’homme de posséder le monde entier, s’il y perd son âme ».
Alors, comment confesser la foi orthodoxe et ne pas désirer concélébrer la Divine Liturgie qui nous donne « de contempler la présence réelle et tangible du Dieu Vivant notre Seigneur Jésus-Christ et de vivre avec Lui tous les mystères et sacrements du salut de l’homme ». L’Eglise se révèle dans toute sa splendeur lumineuse et divino-humaine, comme une icône sainte et sage, elle se donne comme un don de Dieu, à celui et celle qui désire vraiment l’accueillir. 
Le Seigneur est la tête de l’Eglise, cela signifie qu’IL dépose sans cesse toute la sagesse divine, dans l’Eglise et dans les Fidèles orthodoxes qui sont présents et qui désirent vraiment recevoir une connaissance et une sagesse de vie, que rien ni personne ne peut posséder ni donner dans ce monde, en-dehors de Dieu. 
Une des caractéristiques du monde contemporain est la banalisation du langage et de l’existence même, qui fait que le profane essaye d’envahir sans cesse le lieu saint, c’est à dire notre Eglise, mais aussi notre être et notre vie. « On » invente toutes sortes de néologismes pour dire « une chose » qui est dépassée le lendemain et qui est le signe des limites de la pensée humaine non fécondée par la grâce de l’Esprit Saint. 
L’Eglise donne la grâce de s’éveiller à soi-même et à Dieu, elle donne la « joie que nul ne pourra nous ravir », là où le monde ne propose que des plaisirs minuscules et éphémères qui provoquent une addiction psychique et physique. 
L’Eglise donne la « paix qui dépasse toute intelligence », là où le monde propose l’agitation permanente qui nous secoue dans tous les sens et d’où nous ressortons encore plus désorientés et éloignés de Dieu et de nous-mêmes. 
L’Eglise donne la « vie, le mouvement et l’être » ce qui nous engendre peu à peu à devenir des « personnes » orthodoxes, c’est à dire libérées de la contagion des savoirs et des avoirs qui nous aliènent, et voudraient faire de nous des caricatures inhumaines. 
Saint Irénée de Lyon nous rappelle que la « gloire de Dieu, c’est l’homme vivant », l’Eglise est le lieu vivifiant dans lequel nous célébrons la Divine Liturgie, la célébration liturgique est le mouvement spirituel qui unit en nous la vie avec l’être, et peut nous engendrer comme un « être vivant » à la gloire de Dieu.
L’Eglise orthodoxe a comme vocation de rendre visible l’invisible, d’unir le ciel et la terre, de transmettre la vie céleste à toute l’humanité, elle est l’icône du Royaume de Dieu, qui nous permet en esprit et en vérité, de toucher, voir, entendre, le Christ notre Dieu incarné parmi nous pour notre salut éternel.
L’Eglise n’est pas une idée parmi mille autres, elle est la réalité « unique et ultime » qui témoigne de notre « visage divino-humain », elle est le signe de la vie éternelle qui nous est promise si nous le voulons vraiment, c’est pourquoi nous devons être présents dans l’Eglise, avec l’Eglise, pour l’Eglise, c’est à dire, « l’incarner dans notre vie quotidienne avec amour et une grande vénération religieuse ».
Pour terminer cette petite méditation sur le mystère de l’Eglise, nous pouvons nous souvenir, contempler et méditer sur la présence de l’Eglise au cœur du monde, de l’homme au cœur de l’Eglise et de Dieu au cœur de l’homme. 
Le Seigneur dit : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende », cette parole si simple en apparence est un abime de sagesse, alors, si nous avons écouté et entendu ce qui précède, venons dans « l’Eglise Une, Sainte, Catholique et Apostolique » afin d’apprendre « en esprit et en vérité », ce que signifie « être orthodoxe ». 
L’Eglise n’engage pas seulement les croyants, mais elle engage Dieu lui-même, puisque nous croyons et confessons qu’elle « est le Corps du Christ dont IL est la Tête », l’Eglise concerne le visible et l’invisible, les saints et les pécheurs, les malades et les bien-portants, les morts et les vivants, les saints Anges, car en notre « Seigneur Jésus-Christ tout est récapitulé et accompli » pour l’éternité.
L’Eglise est ainsi la « mémoire vivante et vivifiante de l’humanité et de l’univers », elle est l’incarnation de la parole et de la sagesse créatrices de Dieu, elle nous dit encore et encore : « ô homme, souviens-toi qui tu es et d’où tu viens, souviens-toi de ce à quoi tu es appelé, souviens-toi que ta vocation est d’être déifié, de devenir par grâce ce que Dieu est par nature ». 
L’Eglise dans sa réalité éternelle et ontologique, échappe à tout rationalisme analytique, à tout syncrétisme, elle est du domaine du « mystère » et non du secret et du mystérieux, elle n’est pas sectaire ou en recherche de pouvoirs et de richesses pour séduire l’humanité désorientée. L’Eglise est porteuse du « mystère divin qui est la présence de la Divine Trinité », qui paradoxalement ne demande qu’à se « révéler et à se donner pleinement », à celui ou celle qui désire vraiment le connaître, en s’enracinant en elle au « Nom du Père du Fils et du Saint Esprit ». 
Puisse ces quelque paroles nous aider à méditer sur notre relation réelle avec l’Eglise, sur notre relation avec l’autre, notre frère et notre sœur en humanité et nous « édifier sur le fondement de notre foi orthodoxe » qui est la Divine Trinité par notre Seigneur Jésus-Christ. 
Béni soit notre Dieu et notre sainte, humble et splendide Eglise Orthodoxe, amen.
+ Syméon 

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